Slayers Royal (Saturn, PlayStation)
Développeur : Onion Egg
Éditeur : ESP Entertainment Software Publishing, Kadokawa Shoten
Dates de sortie :
- Saturn : 25 juillet 1997
- PlayStation : 23 avril 1998
Ah, Slayers… Un anime tellement profond, tellement fin, tellem… Ah non, c’est juste de la poilade monstrueuse pendant plein d’épisodes (ou de pages si vous aimez les romans en japonais) dans un monde médiéval totalement barré. Un terreau merveilleux pour créer des jeux vidéo, et surtout des RPG. La licence commença au tour par tour sur PC-98 (un dungeon crawler très basique), continua sur Super Famicom (je vous en parlerai un de ces jours), et fit ensuite un tour sur Saturn avec Slayers Royal.
Et pour son accès au statut de jeu sur consoles 32 bits, Slayers se lança dans… le tactical-RPG. Bah, pourquoi pas, après tout ? Contre toute attente, ce titre est d’excellente facture et colle parfaitement au support, puisque la Saturn (et la PlayStation l’année suivante) permet de lancer moult scènes animées afin d’expliciter le scénario. On retrouve donc tout le fun de Slayers dans ce jeu, et les fans de l’anime seront comblés. Bien entendu, les doubleurs originaux sont de la partie et rendent le tout encore plus vivant.
Côté technique, le jeu est magnifique. Les personnages en SD sont mignons à croquer et les décors en 2D (carte du monde, villes…) sont de qualité. Les combats sont magnifiquement insérés dans le scénario proposé par les séquences vidéo et on se surprend à comprendre le scénario même si l’on ne pige pas un mot de japonais. D’ailleurs, le jeu est très aisément compréhensible et je pense que la barrière de la langue ne le concerne pas vraiment. C’est définitivement l’un des premiers à essayer quand on se lance dans l’import japonais sans avoir bénéficié de cours dans ce langage.
Verdict : 16/20
Un excellent titre que l’on attendait pas vraiment à ce niveau. Slayers a ce je-ne-sais-quoi de génial (peut-être Naga ?) qui met un sourire sur le visage de chaque joueur qui s’y essaye. Comme la série animée, finalement.